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Journal de bord quotidien & mes histoires

29 novembre 2011

Histoire 1: Lyra dans la montagne

 

Titre: Lyra dans la montagne

 

Introduction: L'histoire se passe en hiver 1789. La saison est rude et le froid a tué plusieurs animaux de la ferme. C'est là que Lyra ( 14 ans ) vit avec ses parents, les jumeaux ( 8 ans ), sa petite sœur de 5 ans et son autre petite sœur de 3 ans. Comme chaque année, ils vont aller en calèche au marché qui est à plusieurs jours de calèche de là où ils habitent. Mais un accident vont les empêcher de continuer. Lyra perdra t – elle la vie en sauvant les siens? Les vivres commenceront à manquer et il n'y aura bientôt plus de médicaments pour la mère de Lyra. La jeune fille va devoir s'armer de tout son courage pour sauver les siens, rester en vie et protéger ses petites sœurs Car le froid est une terrible menace tout comme les loups. Mais Tony dans tout ça? À ce moment – là, je ne savais pas qu'il serrait autant impliqué dans cette histoire et que notre histoire d'amour serait détruite à jamais.

 

Chapitre 1: La ferme

 

Je m'appelle Lyra, j'ai 14 ans et je vis avec mes parents ( Sandra et Thomas ), les jumeaux ( Mathéo et Thibaut ), ma petite sœur de 5 ans ( Violette ) et mon autre petite sœur de 3 ans ( Lorette ). Comme chaque année, je vais partir avec mon père au marché. Ma maman reste ici pour garder mes frères et sœurs, trop jeunes pour venir avec nous. Mais cette année, maman, les jumeaux, Violette et Lorette vont venir avec nous. Mon cousin du Sud ( Antonio ) va aussi être avec nous ainsi que notre voisin, son fils et mon meilleur ami, Jack ( je crois qu'il a un faible pour moi ). Nous partons pendant deux mois. Je rattraperais les cours après. Maman a un petit rhume mais elle veut quand même venir. J'ai préparée mon sac en emmenant que le strict nécessaire ( brosse à cheveux, habits de rechange, de la laine, des sous – vêtements et des chaussettes, et des jouets pour mes frères et sœurs. Dans la ferme, nous avons une quinzaine de vaches, trois cochons, cinquante poules, deux oies, un canard, deux chiens de traineau, quatre chevaux dont trois de traie et un pour être monter. Tout le monde serra dans la calèche sauf moi, Violette et Lorette Nous ferrons un roulement. Des fois, ce sera moi et Lorette qui seront sur Capuche et des fois, Violette et moi. J'ai pris aussi, une plume et du parchemin pour que chacun puisse écrire dedans. À ce moment là, je ne savais pas que ce voyage dans les montagnes serait aussi long et semé d'embûches et de catastrophes. J'entends la voiture de mon cousin arrivée et descends l'accueillir car ça fait plusieurs mois que l'on ne s'est pas vu. Je lui saute au cou et il me serre contre lui puis m'embrasse. Je partagerais ma chambre avec mon cousin le temps que l'on parte. Ça ne me dérange pas car la nuit, nous nous racontions des histoires. La journée, nous travaillons car il faut emballer ce que l'on va emmener, fabriquer des choses, préparer le foin pour les animaux, faire les valises, préparer les repas, laver le linge, le plier, le repasser... Jack fauche l'herbe, pendant que mes sœurs jouent dans le salon, que maman prépare les valises de chacun ( sauf la mienne qui est déjà prête ), que papa nourrit les bêtes et récolte les derniers légumes, que Antonio vérifie cent fois que tout va bien et que la charrette est en bonne état et que moi, je lave les légumes, les mets dans des caisses puis les déposent dans la charrette. Je mets aussi un peu d'argent familial dans une caisse à code ( et à clé ) pour le marché. Nous sommes presque prêts. Une fois que maman à fait les valises ou les sacs, je vérifie tout puis mets des prix sur les cagettes en bois. Comme il y a peu de places, Lorette et moi irons ( pour les premières heures ) sur mon cheval puis ça serra au tour de Violette. Mes sœurs ont appris depuis toutes petites comment se tenir sur un cheval et elles savaient aller au trot avant de savoir marcher ( comme moi ). C'est dans la famille. Les autres années, nous allons sûrement au trot mais là, nous irons au galop. Je viens de remarquer que maman a oubliée les sacs de pommes de terres. Je sais que je vais dire adieu à notre chère maison pour deux mois. Elle est si douillette que j'ai du mal ( chaque année ) à la quitter. Je suis tellement contente quand je reviens que je pourrais l'embrasser. Cette année, je vais pouvoir profiter de ma mère et mes frères et sœurs car je ne l'aies voyais jamais les autres années. En fait, ce n'est pas trop ma mère et mes frères qui me manquent mais mes sœurs Quand on revenait, c'était toujours la fête. L'année dernière, j'y avais rencontrée Tony, un garçon super sympa et assez mignon ( je dois l'avouer ). Nous nous étions embrassés quelques fois mais ça c'était arrêté là. Je lui envoyée des lettres mais il ne répondait jamais. Pourquoi? Je ne l'ai jamais su. Mais cette année, je vais le chercher et lui demander. Il n'avait pas le droit de me laisser en plan du jour au lendemain. J'espérais qu'il était toujours amoureux de moi car moi, je l'étais. J'en avais parlé à mon cousin ( un autre, pas Antonio ) et à la fille de la voisine qui est une amie. Elle m'a dit que ce Tony devait être un crétin pour lui laisser filer entre les doigts une aussi jolie jeune fille. Sa réplique m'avait fait rire mais mon cœur était encore en miettes. Depuis le temps, je n'ai pas pu oublier Tony. Je me souvenais de chaque moment passer ensemble, de chaque fois que l'on s'était embrassés, de chaque fois où il m'avait prit dans ses bras. La dernière nuit avant le départ, Jack et son père dormait toujours chez nous.

 

Chapitre 2: Le départ

 

Le réveil était dur ce matin car il fallait se lever à trois heures du matin. Je pris la selle dans la remise et sella Capuche. Pour une fois, il accepta le mors et ne gonfla pas le ventre quand je resserra la sangle. Je pense qu'il était content de partir. Après un petit déjeuner solide, nous montâmes tous dans la charrette – sauf moi et Violette – et nous partîmes. Mon père était devant avec mon parrain ( le père d'Antonio ) et tout les autres entassés à l'arrière. Il n'y avait même plus de place pour un chat et Lorette du aller sur les genoux de ma mère en raison du manque de place. Les chevaux tiraient la charrette. Je marchais à côté d'eux. Comme je connaissais le chemin sur le bout des doigts, je partis au galop. Violette n'avait pas peur. Malgré son bas âge, je lui avais appris à tenir le pommeau de la selle ou la crinière. Elle préférait la crinière. Nous étions au galop pendant plusieurs heures quand mon père décida de faire une halte pour marcher un peu, boire et manger ( il était 11h et tous avaient faim ) et faire boire les chevaux. Quand je descendis du cheval, j'avais mal aux fesses. Je pris ma sœur dans mes bras, enleva le mors et la selle de Capuche. Il était en sueur. Je le nettoya de la poussière avec la brosse douce puis nettoya ses sabots. Je lui brossa la crinière puis le laissa boire dans la rivière qui n'était pas encore gelée. À plusieurs endroits, il y avait déjà de la neige et sur les sommets encore plus. Maman éternua plusieurs fois. Son rhume ne s'arrangeait pas. Après un quart d'heure de pause, nous reprîmes la route. Cette fois, c'était à Lorette Au bout de quelques minutes au trot, elle voulut descendre car elle avait peur. Jusqu'à là, elle n'avait montée que des petits poneys. Je pris donc Jack derrière moi. Il passa ses bras autour de ma taille pour ne pas tomber. La crinière de Capuche volait au vent. C'était magnifique. J'étais heureuse. Toute ma famille était réunie avec Antonio, Jack et leurs pères. Au marché, il faudrait tout vendre. J'adorais faire ça. Conseiller les acheteurs avec nos bons produits et les faire craquer. Le seul point noir, c'est Tony Sera t – il là cette année? Je préférais ne jamais le revoir. Il m'avait fait trop de mal pendant cette année. Demain, nous serions arrivés. Papa avait prévenu des amis à lui pour qu'ils nous attendent à l'entrée du village. S'il les a prévenus, c'est au cas où il nous arriveraient quelque chose. À la nuit tombée, papa et parrain installèrent la tente à trois places pour Jack, Antonio et le père de Jack Dans le refuge en bois, je m'installa avec mes sœurs et mes frères. Papa, maman et parrain dormiraient dans la calèche. Je descella à nouveau Capuche. Il était fatigué. Mes sœurs étaient dans les lits superposés et mes frères et moi sur un lit de paille. Ce n'était pas un grand luxe mais c'était mieux que rien. Le lendemain matin, je me réveilla la première et prépara des tartines pour tout notre groupe et un biberon pour Lorette Celle – ci se réveilla à l'odeur du pain. Je l'a pris dans mes bras et l'enveloppa dans une grosse couverture. Antonio et Jack se réveillèrent à leur tour puis Violette, mes parents et ensuite le père de Jack et mon parrain. Tous étaient contents que le petit déjeuner soit prêt. Ensuite, nous prîmes la route. Violette monta avec moi sur le cheval. Au bout d'une heure, nous traversâmes un étang glacé car il était trop grand pour être contourné. La glace était solide sauf au milieu. La glace se fissura sous les sabots de Capuche. Les chevaux commençaient à s'affoler. La glace se cassa: Capuche se rua. J'attrapai très fort ma petite sœur par la taille. Je tendis Violette à ma mère qui était dans le calèche car je n'arriverais pas à gérer Capuche et protéger ma sœur. Capuche se cabra à nouveau. Il se calma au bout de quelques minutes. Je relâcha les rênes car j'avais mal aux doigts d'avoir autant tirer sur les rênes pour le calmer. Capuche se cabra à nouveau et je tomba. Je remonta sur lui et partit au trot vers la berge. Je l'attacha à un arbre et retourna vers la calèche. Maman me tendit mes sœurs pour que je les ramènent près de Capuche. Je les enveloppa chacune dans un châle en laine. Jack et mon cousin sortirent. Les chevaux commençaient à paniquer de plus en plus. Les passagers sortirent pendant que je détachais les chevaux. Mon père me cria de venir mais je m'obstinais: il fallait que je sauve nos chevaux. Même si ma vie en dépendait. Je réussie à les détacher puis attrapa un énorme sac et mis tout les légumes et fruits que l'on avait prévu de vendre dedans. La glace se fissura sous mes pieds. Je noua le sac rapidement et le lança près de mes amis. La fissure s'agrandit Quand elle craqua, je tomba dans l'eau. J'entendis maman crier mon prénom. Je sentis une immense vague de froid m'envahir. Chaque muscle de mon corps ne pouvait plus bouger. J'essayai plusieurs fois de remonter mais je n'y arrivais pas. C'est là que je compris que j'allais mourir. Je ne chercha même plus à me débattre pour remonter. J'ouvris la bouche pour abréger mes souffrances et pensa à toutes ces années de bonheur, à Jake, à Tony, à mes amis, à mes sœurs Violette et Lorette à qui je manquerais beaucoup, à mon cousin et mon parrain, à ma famille. Je commençais à manquer d'air. Même si quelqu'un venait me chercher maintenant, le temps que l'on me remonte, je serrais morte. Je me laissa couler au fond de l'eau. J'entendis quelqu'un plonger dans l'eau.

Est – ce – que l'on venait me cherchait? Je m'en fichais. Je fis une dernière prière pour aller au paradis, pour que ma famille se remette de ma mort et que maman guérisse vite. Je sentis quelque chose me toucher le bras et me tirer. J'avais toujours les yeux fermés alors je ne vis pas mon sauveur. J'arrivai à la surface mais je bloquais ma respiration. Je savais que je rêvais. Ce qui me convaincue que quelqu'un m'avait sauvé, c'était quand je sentis des mains appuyez ma poitrine. J'ouvris à moitié les yeux et cracha de l'eau. Celui qui était au dessus de moi était... Tony. J'avais envie de le gifler mais j'avais trop froid pour ça. Je le repoussa juste – il était étonné – et j'appelai Jake Celui – ci arriva et écarta Tony de moi. Jake était chaud car il n'était pas allé dans l'eau. Je me recroquevilla sur lui et il m'entoura de ses bras. Si je devais aimer un garçon, c'était bien lui et non Tony. Je tourna la tête pour voir ce qu'il restait de la calèche: rien. Elle était tombée dans l'eau. Maman me serra dans ses bras tellement fort que je faillis étouffer. Je me releva puis Tony s'approcha de moi. Je lui lança:

« On doit avoir une discutions tout les deux.

  • Non, pas tout de suite.

  • Pourquoi?

  • Tu as faillie mourir Lyra!

  • Je le sais. Et j'ai failli mourir d'amour quand tu ne répondais plus à mes lettres.

  • Qu'est – ce – que tu racontes? Je t'ai envoyé des lettres.

  • Jamais! On va faire cette discution maintenant, sinon rentre chez toi et oublie – moi.

  • D'accord, cria t – il de colère, on va parler mais t'a intérêt à me laisser parler.

  • Sans problème! De toute façon, j'ai beaucoup de choses à te dire.

  • Moi aussi! »

Je quitta les bras de Jake pour le suivre. Il m'attrapa le poignet pour me tirer. Antonio voulut se mettre entre lui et moi mais d'un signe de la main, je l'arrêta. Il ne fallait surtout pas qu'il entre dans cette histoire. Je ne le voulais pas. Tony me conduisit dans les forêts:

« Comme ça, tu as quelque chose à me dire? commençait – je.

  • Je voulais te dire que je t'aime et que depuis ces deux mois que l'on a passé ensemble, je ne t' ai pas oublié.

  • Ah oui? Pourquoi je te croirais?

  • Parce que c'est la vérité.

  • Donne – moi une preuve!

  • Tiens, dit – il en me tendant un cahier brun et usé, lis – le. Chaque ligne, chaque page, les unes après les autres.

  • Qu'est – ce – que c'est?

  • Mon journal intime.

  • Oui.

  • Désolé mais je refuse. C'est tes secrets, pas les miens.

  • Si parce qu'ils te concernent.

  • Si je lis le tien, tu lis le mien.

  • Non! Je ne veux pas souffrir en lisant que tu as eu des aventures avec des garçons autre que moi.

  • Tu ne souffrira pas car je n'aime pas de garçon.

  • J'aimerais le lire mais je ne sais pas si je peux.

  • Si tu peux. Prends – le.

  • Merci. Embrasse – moi.

  • Non. Je veux d'abord lire ton journal.

  • Comme tu voudras. Mais sache que je suis prêt à t'attendre éternellement.

  • Moi aussi.

  • Tu m'as déjà trouvé.

  • Très drôle! »

Il se pencha vers moi pour me faire la bise ( il n'avait pas encore eu le temps de me dire bonjour ) mais je recula car je croyais qu'il voulait m'embrasser. Il fut stupéfait de ma réaction. Je rejoignis ma famille et Tony partit chez lui. Nous nous verrons dans quelques jours car il m'avait promis de dire au village que nous avions besoin d'une calèche. Il n'y avait plus qu'à attendre. Papa et parrain construisent rapidement une petite maison de fortune. Je partis chercher du bois avec Jake et le remercia pour son aide. La nuit tomba. Sans la calèche pour s'abriter, c'était terrifiant. J'allumai un feu avec le bois que j'avais ramassé avec Jake et tout le monde se mit autour – dans des sacs de couchage – pour se réchauffer. Papa entendit des grognements et chercha des bâtons pour les garçons. Maman était à l'intérieur de la petite maison car elle avait froid. Je protégerais mes sœurs Je sortis mon couteau de poche et le prit dans mes doigts tremblants de froid. Une meute de loup s'approcha de nous. Pour l'instant, ils n'attaquaient pas mais si ça devait arriver, il faudrait en tuer quelques – uns. Papa leur donna quelques morceaux de viande puis ils partirent.

 

2 jours plus tard: Tony ( ni les siens ) n'étaient venus pour nous porter secours. Je décida donc de prendre la route avec mes sœurs Le village était à sept ou huit heures. Papa m'avait montré sur une carte là où je devais aller et là où ils étaient. Maman était de plus en plus malade. Je suis sûre qu'il m'a oublié. Je mis mes frangines sur un cheval de traie prénommé Calypso et partit. Dans un sac que maman m'avait donné, il y avait quelques morceaux de pains, une petite cuillère et deux pots de confiture. Je partis au trot. Il fallait que je sauve ma famille et mes amis. Malgré les cris de peur de Lorette, je partis au galop. Si je continuais comme ça – sans s'arrêter pour la nuit – nous serrons arrivés demain matin à l'aube. Pour le midi, je donne un bout de pain à chacune de mes sœurs puis repartis sans avoir rien mangé. Je mourrais de faim mais je ne pouvais pas m'arrêter. Il fallait que j'arrive au village le plus vite possible. Je pensa à Tony. C'est à cause de lui si je suis là, que j'ai faim et que mes sœurs et moi avions froid. Jamais je ne lui pardonnerais de m'avoir lâché.

C'est le soir: mes sœurs sont fatiguées de cette journée riche en émotions. Je les laisse s'endormir contre moi. Elles sont tellement mignonnes quand elles dorment. Si je ne m'arrête pas, je devrais y être pour demain, midi. Quand je serrais là – bas, je leur donnerais la carte pour que les chasseurs voient où est ma famille. Puis je mangerais et dormirais dans une maison douillette avec une cheminée. Le bonheur total. Le matin, quand mes sœurs se réveillèrent, je leur donna la moitié d'un pain à chacune. J'étais fatiguée et la faim me tiraillait l'estomac. Violette et Lorette insistèrent pour que je mange. Je leurs obéis et prit un bout de pain énorme. J'avais trois repas à rattraper. Mes sœurs rigolèrent quand elles me virent manger le pain. Je rigola avec elle. Jamais je n'avait aimer à ce point le pain. Une fois notre « petit – déjeuner » terminé, nous reprîmes la route au galop. Lorette se sentait de plus en plus à l'aise au galop. Je l'a félicita.

***

 

Allons jeter un œil au reste de la famille de Lyra:

Le père de Lyra a coupé du bois ( avec Jake ) et à fait un feu pour pouvoir réchauffer sa famille. Sa mère pense à ses filles et s'inquiète. Et s'il leur était arrivé malheur? Leur mère va de plus en plus mal. Son rhume s'est transformé en bronchite et sa gorge est enflée. Jake et Antonio arrivent à bien s'entendre en raison de la situation et les pères des garçons et de Lyra sont partis chasser.

***

Lyra: Une tempête de neige à commencer. Il faut que j'arrive le plus loin possible avant de m'arrêter. Cette tempête ne va faire qu'augmenter mon retard. Je continua le plus longtemps possible mais après une heure sous la tempête, je dus m'arrêter car mes sœurs étaient mortes de froid. Je chercha un refuge et nous allâmes dedans. Je fis un feu dans la cheminée avec le reste de bois. Une heure ou deux après, la tempête se calma et nous reprîmes notre chemin. J'apercevais des lueurs dans les maisons au loin. Le village était tout proche. Je mis Calypso au galop et en une demi – heure, nous arrivâmes au village. J'attachai Calypso à la porte, prit mes sœurs dans mes bras et la carte dans ma poche puis alla chez les chasseurs. Il y en avait une soixantaine en tout. Je leur expliqua ce qui nous étaient arrivés puis ils partirent. Les cuisinières nous servirent du potage mélangé à du pain. L'une d'elles est la mère de Tony. Je lui demandais:

« Tony ne vous a pas dis que nous avions besoin d'aide?

  • Non pourquoi? Il n'était pas au courant.

  • Si, il était au courant. C'est lui qui m'a sauvé quand je me suis noyée dans le lac gelé.

  • Tu t'es noyée?

  • Oui. J'ai demandé à Tony de nous envoyé de l'aide.

  • Il a du oublier, l'excusa sa mère, il est très tête en l'air en ce moment.

  • Est – ce – qu'il peut oublier que la vie d'une amie et de sa famille et en jeu?

  • Vous allez si mal que ça?

  • Oui et maman est très malade.

  • Mes pauvres petites filles. Ne vous inquiétez plus, les chasseurs sont déjà partis.

  • J'aimerais voir Tony. Tu peux lui dire de venir? Sans lui dire que je suis là bien sûr.

  • D'accord. »

Elle partit chercher Tony. Je pensais qu'il avait changé mais non. C'est toujours le même imbécile. Pendant les deux mois où je l'avais connue, il m'avait prise pour une conne. Je lui en voulais et j'avais bien l'intention de lui dire. De toute façon, Jake veut sortir avec moi ( tout notre village le dit ) et je vais accepter. Pas pour remplacer Tony mais parce que je commence à m'attacher à lui. Tony arriva. Il me serra contre lui:

« Oh Lyra, tu m'as fais peur.

  • Te fous pas de moi! Pourquoi n'a tu pas dis aux chasseurs que nous avions besoin d'aide?

  • Je leur aies dis mais ils ne m'ont pas cru.

  • Menteur! Je sais que tu ne leur à rien dit. Je te déteste.

  • Lyra, je m'en veut.

  • À cause de toi, ma mère est malade et mes sœurs ont faillis mourir de froid.

  • Je t'ai dis que j'étais désolé.

  • J m'en fous de ta désolation. Ne cherche plus à me voir.

  • Comme tu voudras... Tiens, dis Tony en me tendant mon journal intime, reprends – le. Je l'ai lu. Tu peux garder le mien.

  • Adieu. »

Je quitta la cuisine pour me promener dans le village seule. J'avais besoin de réfléchir. Mes sœurs étaient restées là – bas avec les cuisinières. Après une demi – heure où je erra sans but, je m'arrêta devant la rivière. Plus bas, il y avait les laveuses. Je descendis pour aller à leurs rencontres. Des enfants jouaient dans l'eau. Un visage familier arriva avec une corbeille de linge. Celle – ci s'écria:

« Lyra! Lyra!

  • Oui?

  • Tu ne te souviens pas de moi?

  • Pas vraiment.

  • Mais si! Je suis ta tante.

  • Désolé tata! Je ne t'avais pas reconnu. La dernière fois que l'on t'a vu, tu avais les cheveux courts.

  • Ce n'est rien. Où sont tes parents et tes frères et sœurs? J'ai appris que toute la famille allait venir cette année.

  • En fait, il n'y a que mes sœurs et moi.

  • Comment ça se fait? me demanda ma tante en levant les sourcils.

  • Nous avons eus un accident.

  • Un accident?

  • Oui. Quand on traversait un lac gelé, la glace s'est brisée. J'ai sauvée nos légumes, mes sœurs et les chevaux. J'ai faillie mourir car je suis tombée dans l'eau. Un ami, Tony, m'a sauvé. Je pensais vraiment que j'allais mourir. Je sentais l'air me manquer. Mes membres étaient glacés, je ne pouvais pas bouger. Maman est très malade. Son rhume s'est empiré.

  • Et ça va maintenant?

  • Oui sauf que j'ai peur pour mes parents, pour Jake, pour mon cousin et mon parrain. Nous avions été attaqués par des loups.

  • Des loups?

  • Oui.

  • Déjà plusieurs chasseurs ont dis qu'ils avaient été attaqués par des loups.

  • Je peux t'aider?

  • Tu ne voudrais pas te reposer?

  • Non. Quand je m'occupe, ça va mieux.

  • Tu as raison! Le travail fait disparaître la douleur. »

Je pris une chemise d'enfant, tâché de chocolat et frotta. Elle devait sûrement appartenir au plus petit fils de ma tante: Nathan. C'était un petit bout de chou mais il pouvait être casse – pied quand il le voulait mais aussi être un ange. Tony arriva. Je lui cria:

« Pourquoi n'a tu prévenu personne? Pourquoi?

  • Je suis désolé. Je l'ai dis aux chausseurs mais ils ne m'ont pas crus. Tu sais bien que pour eux, je ne suis encore qu'un gamin.

  • Ouais c'est ça. Dis plutôt que tu ne les a pas informés.

  • Kanbronn, sur la tête de mon chien Lyra, je leur aies dis.

  • Ton chien peut mourir tout de suite.

  • La ferme, me dit – il en me tenant par le bras, que tu ne me crois pas, c'est une chose mais seule la vérité compte.

  • Mes sœurs ont failli mourir de froid et ma mère est de plus en plus malade. S'il lui arrive quelque chose, ça sera ta faute.

  • J'assumerais. Je dois te laisser, on reparle après. Rendez – vous à 19h à la rivière.

  • D'accord.

  • Et lis mon cahier. »

Depuis que j'avais quitter ma famille, je ne l'avais pas encore ouvert. Pourtant, il était là, contre mon ventre dans ma sacoche brune. Je m'assis à une table – écartée de tout – et commença à lire son journal:

Vendredi, 8 janvier 1788

 

Lyra me manque. Ça fait la troisième lettre que je lui envoies mais elle ne m'a toujours pas répondue. Pourquoi? J'espère qu'elle va revenir cet hiver pour que je l'a revois. Mais j'espère surtout qu'elle n'a pas de petit copain. Une si jolie jeune fille comme elle, tous les garçons sont à ses pieds. J'espère aussi qu'elle pense un petit peu à moi. Je regarde tout les jours la photo que nous avions faites dans la prairie.

 

Mardi, 12 janvier 1788

 

M'a telle oubliée?

 

Mercredi, 13 janvier 1789

 

Je me sens triste de ne pas avoir de ses nouvelles. Pourquoi? Pourquoi moi? Pourquoi c'est moi qui doit souffrir? Antonin ferait mieux d'être à ma place. C'est un gros con! Je me souviens encore de ses lèvres sur les miennes et de ses mains dans mes cheveux. Nous nous roulions dans l'herbe entourés de moutons. Nous étions heureux à cette époque. La distance qui nous a séparés forment un véritable fossé entre nous. Pourquoi après avoir été heureux, faut il être malheureux? Personne ne peut comprendre ce que je ressens.

 

Vendredi, 15 janvier 1788

 

Je me demande si Lyra s'est trouvée un petit copain. Si au moins elle répondait à mes lettres, j'aurais pu lui demander mais comme elle ne me répond pas... Maman dit que je dépéris à vue d'œil et que je devrais l'oublier mais je ne peux pas. Est – ce – qu'elle a gardé mon cadeau? La photo de nous deux avec nos chevaux? J'espère que oui.

 

Dimanche, 6 mars 1788

 

Je ne mange plus, je ne dors plus. Toute la journée, je pleure et quand je vais en cours, je m'ennuie alors que avant, j'adorais aller en cours. La vie n'a plus aucun goût sans elle.

 

Lundi 18 mars 1788

 

Au bal de l'école, j'ai dansé avec Nina. Elle est mignonne mais rien à voir avec Lyra. Elle m'a demandé de sortir avec elle mais j'ai refusé tout de suite.

 

Mercredi, 19 Octobre 1788

 

Les amis de la famille de Lyra m'ont dis que sa famille allait revenir et Lyra aussi.

 

Jeudi, 4 décembre 1788

 

J'ai revu Lyra. En fait, elle était tombée dans l'eau gelée et c'est moi qui lui aies sauvé la vie. Je ne sais pas pourquoi mais elle m'a repoussée. Que lui aies – je fais? Et ce Jake qui est un gros nul. En plus, il l'a drague mal. Il suffisait de voir comment il l'a tenait dans ses bras. On aurait dit que c'était lui qui l'avait sauvé alors que c'était moi. Et j'avais eu droit à quoi? Même pas de remerciements. Ça me mets en rage. Je vais faire en sorte que Lyra vienne vivre ici. Chez sa tante par exemple. Où chez moi. Mais ses parents ne voudraient jamais venir ici. Comment faire?

 

C'était la dernière page. Je compris alors que Tony ne m'avait jamais oublié. M'aime t – il au point de vouloir que je vive près de lui? Ma tante arrive en courant. Elle était essoufflée et en larmes:

« Lyra! Lyra!

Ma tante se jeta dans mes bras et se serra contre moi. Je lâcha le journal de Tony, certaine qu'une catastrophe c'était produit. Après quelques instants, ma tante réussie à soufflée:

  • Il s'est passé quelque chose de très grave!

  • Quoi? C'est ma famille?

  • Oui. Je ne voulais pas te l'annoncer mais tes parents sont morts.

  • Quoi? Murmurais – je les larmes aux yeux, mais ce n'est pas possible.

  • Je suis vraiment désolé. J'aime beaucoup ton père et ta mère était ma sœur jumelle.

Je m'assis par terre et pleura. Ma tante s'assit à son tour et m'entoura de ses bras. Je ne pouvais pas imaginer mes parents morts. Je savais que ma mère était malade et qu'elle était plus fragile mais mon père?

  • Violette ou Lorette sont au courant?

  • Non. Je pense que ça serait à toi de leur dire.

  • Il faut que je les vois.

  • Viens ma chérie. »

Je suivis ma tante jusqu'à l'entrée du village. Tout les villageois étaient devant en train de prier. Ce n'était que des gens que je connaissais. Soit des amis ou de la famille. Beaucoup pleuraient. Je me fraya un chemin dans la foule et arriva jusqu'à mes parents. Ils étaient tout les deux là, allongés sans vie. Je me mis à hurler ma douleur et repleura. Mes sœurs arrivèrent et les jumeaux aussi. Je les serra tous dans mes bras et leur expliqua ce qui venait d'arriver. Nos parents furent emmenés dans une maison réservée aux morts pour que la famille et les amis puissent se recueillirent. Mon parrain et mon cousin arrivèrent. Ils me serrèrent dans leurs bras et les larmes coulèrent. Mon parrain me murmurais à voix basse que mon père était resté auprès de ma mère en attendant les chasseurs. Il avait lui même attrapée la maladie et en était mort. Ma mère l'avait suivie de peu. Je passa la nuit entière dans la nouvelle maison de mes parents et je leur promit que je veillerais sur mes frères et sœurs toutes leurs vies. Je me mit à pleurer en sachant que demain, je ne verrais plus mes parents en chair et en os. Juste une tombe avec leurs noms et leurs dates de naissance et de mort. Demain, c'est leur enterrement. Les gens de mon village disent qu'après ce temps de deuil, ça va mieux. Et puis on peut penser à des choses joyeuses même quand on est en période de deuil. Et puis l'amour aide aussi mais pour l'instant, il n'y a personne qui occupe mon cœur. Tony? C'est un imbécile même après ce qu'il a écrit dans son journal, Cake, je préfère ne pas commencer quelque chose avec lui car bientôt, on ne se reverra plus. Pour me trouver un petit copain, je regarderais dans les garçons qui vivent au village. Et puis, je suis sûre de faire de nouvelles connaissances à la laverie et en cours. Car ma tante a pour travail de laver le linge de tout le village. Plusieurs mamans l'aident. Je pourrais surveiller leurs enfants pendant qu'elles laveraient le linge.

 

 

( Le lendemain ) Le matin, je m'habilla en rouge ( qui est la couleur de l'amour ) et toutes les personnes qui ont connus mes parents. Après, je devrais m'habiller de noir pendant un an et demi. Il est 11h quand la messe commence. Tout le monde est déjà assis sur les bancs de l'église. Je m'approche puis mes frères derrière moi et ensuite mes sœurs derrière mes frères. Une fois devant les cercueils, le prêtre dicte le discours habituel. Quand il finit, un enfant de chœur s'approche de moi, un coussin rouge avec quatre pièces posées dessus. J'en prends deux et les posent sur les yeux de mon père puis je prends les deux autres et les posent sur les yeux de ma mère. De cette façon, j'ai payée le passage pour le paradis à mes parents. Nous embrassons tous ( mes frères, mes sœurs et moi ) nos parents pour la dernière fois. Je ferme le cercueil et quelqu'un vient clouer le cercueil. Je récite une prière à voix haute et tout le monde répète après moi. Nous sortons de l'église pour aller au cimetière qui est juste à côté. Deux tombes ouvertes sont là. Je m'assis par terre, les genoux au sol et mes frères et sœurs m'imitent. Deux personnes mettent les cercueils dans la tombe. Mes yeux se mouillent. Nous faisions une dernière prière. Je me relève suivis de ma proche famille et pose un bouquet de roses sur chaque cercueil. Les gens qui le veulent mettent une rose ou une autre fleur dessus. C'est le moment le plus triste de toute mon adolescente. Je prend mes sœurs dans mes bras et les serrent contre moi. Elles aussi sont en larmes. Mes frères n'essayent de ne rien montrer mais je sais qu'ils ont aussi envie de pleurer. À la fin de l'enterrement, je vois le curé donna à ma tante un chèque de cent dollars. C'est pour acheter nos habits de deuil car il en faut deux par personnes au moins. Nous irons au magasin « chez Marie » car chez elle, quand c'est pour des habits de deuil, elle fait toujours un peu moins cher et comme ma tante ne gagne pas beaucoup en lavant le linge... Et son mari ( mon oncle ) non plus. Mais j'ai décidée de trouver un travail pour l'aider. Je pourrais garder les petits le soir, faire un potager et vendre les légumes le mercredi et le samedi matin. Déjà, j'aurais de l'argent avec la vente de nos légumes. Comme on en a beaucoup, ça pourra aller pour l'instant. Justement, demain c'est mercredi et comme je ne vais pas à l'école, je partirais les vendre. J'ai ( dans mes affaires ) une petite bourse offerte par mes parents lors de mes 8 ans. Je vais l'utiliser pour récolter l'argent que je gagnerais. La nuit risque d'être longue. Il est 20h et nous venons tout juste de manger. J'ai aidée ma tante à coucher tout ce petit monde. Pour une petite maison comme chez elle, il n'y a pas beaucoup de places alors je vais dormir dans la chambre de mes cousins ( ils sont deux: Gauthier ( 18 ans ) et Louis ( 12 ans ), mes soeurs vont dormir dans la chambre de ma cousine ( Catherine: 6 ans ) et mes frères dans le grenier qui est aménagé en chambre. La nuit, comme je n'arrivais pas à dormir, j'ai pris un châle et je suis allée au cimetière voir mes parents. Quand je suis arrivée, il y avait une lampe allumée. Je l'ai prise et je suis allée jusqu'à la tombe de mes parents. Après un quart d'heure, j'ai aperçue une lumière qui venait du fond du cimetière. Je l'ai suivie. Je vis deux fantômes: mes parents. Ils étaient tout les deux blancs, peau comme vêtements. Les cheveux blonds de ma mère volaient au vent. Ils étaient magnifiques. Ils volaient dans les airs. Je m'approcha doucement d'eux et tendit la main pour les toucher. Ma mère me prit la main et m'attira à elle pour me serrer dans ses bras. Je crus qu'un instant, ils étaient encore vivants. Je ne voulais pas leur demander de peur qu'ils me disent que non. Maman me parla:

« Bonjour Lyra, ça va?

  • Pas trop. Vous me manquez beaucoup.

  • Je le sais Lyra et toi aussi tu nous manques beaucoup. Et tes frères et soeurs aussi.

  • Pourquoi êtes – vous là?

  • Nous voulons te voir. Il faut que l'on te dise un secret de famille que seul ton père, ta tante et moi savions: tu as un frère.

  • Un frère?

  • Oui. Tu ne le connais pas car tu n'étais pas née quand nous l'avions eu. C'était quelques mois avant ta naissance. Ton père et moi étions jeunes mariés avec peu d'argent. Nous avions été obligés de l'abandonner pour qu'il soit bien nourri. Ce n'était qu'un petit garçon de un an. Des bourgeois qui ne pouvaient pas avoir d'enfants l'ont pris contre de l'argent et une vache.

  • Ta mère avait perdue la raison, continua mon père, elle était triste à cause de ce fils qu'elle avait abandonné. Elle allait mieux quand tu es arrivée.

  • Je ne le savais pas. Vous n'avez pas de photos de lui?

  • Si quelques – unes de quand il était bébé. Elles sont dans le bureau de ton père à gauche dans le tiroir du haut. Voilà la clé.

  • Merci.

  • Lyra, il faut que tu le trouves! C'est très important. Nous ne partirons que quand tu l'auras trouvé.

  • Je cherche dès demain. On va se revoir?

  • Plus tôt que tu ne le penses.

  • Quand?

  • Chaque chose en son temps. Une fois que tu auras trouvé ton frère, amène – le avec Lorette, Violette, Matthéo et Thibaut. Là, nous ferons une cérémonie.

  • D'accord. Quel est le prénom de mon frère?

  • Alexander.

  • Je vous promets de le trouver. J'aurais bien aimer être là avec vous lorsque vous étiez malades.

  • Personne ne t'aurait laisser entrer. Tu aurais attraper la maladie toi aussi. Tes soeurs et tes frères ont besoin de toi.

  • Je prendrais soin d'eux. Je le promets. Avez – vous entendu ce que je vous aies promis pendant la messe et dans la maison des morts?

  • Oui. Nous savons que tu es quelqu'un de bien et que tu protégeras toujours les tiens. Ça fait quelques jours que nous surveillons le village pour essayer de le trouver. C'est un jeune homme maintenant. Il a ton âge.

  • Ses cheveux sont blonds et ses yeux verts comme toi. Je ne sais pas comment il s'appelle.

  • Peut – être que les bourgeois ont changés son prénom.

  • Je ne sais pas. Rentre chez ma soeur à présent et reviens nous voir dès que tu as du nouveau.

  • Mais si je veux vous voir avant?

  • Appelle – nous dès que tu as besoin d'aide.

  • Promis. On ne pourrait pas se voir ailleurs que au cimetière et la nuit? Car moi, ça me fait un peu peur, je dois l'avouer.

  • Comme tu voudras. Le prochain rendez – vous sera à la fontaine du village.

  • Je n'oublierais pas.

  • File maintenant.

  • Au revoir. À bientôt. Je vous aime.

  • Nous t'aimons aussi ma chérie.

  • Est – ce – que je dois parler de ma rencontre avec vous aux jumeaux ou à Violette et Lorette?

  • Non, pas encore. Le jour même de la cérémonie.

  • Au revoir.

  • Au revoir.

  • Est – ce – que je pourrais demander à tata de m'aider? De me donner des indices?

  • Évidemment. Elle sait que nous allons t'en parler. Je suis allée la voir elle aussi.

  • Ah bon?

  • Oui. »

Je serra mes parents une dernière fois dans mes bras et rebroussa chemin. Ce cours moment avec eux m'avait fait le plus grand bien. Je ne ressentais plus de tristesse mais de la joie. Je me faufila discrètement dans la chambre de mes cousins et m'endormit, le sourire aux lèvres. Je rêva toute la nuit de ce frère inconnu. Le lendemain matin, je proposa à ma tante de laver le linge avec elle. C'était le meilleur moment pour lui parler:

« Tata?

  • Oui.

  • J'ai vu mes parents hier soir.

  • Ils t'ont parlés de ton frère?

  • Oui. Tu sais qui c'est?

  • Un garçon de ton âge presque, les cheveux blonds et les yeux verts.

  • Ça je le sais déjà. Maman et papa m'ont demandés de le chercher. Tu pourras m'aider?

  • Bien entendu.

  • Il faudrait que je retourne dans mon village pour prendre des affaires.

  • Nous irons demain. Je connais un moyen très rapide d'aller vite.

  • Ah oui? Lequel?

  • Une voiture. Des amis en ont une et comme ils me doivent un service, je pourrais leur emprunter. Leur chauffeur nous conduira.

  • J'espère qu'il y a un grand coffre car je compte emmenée beaucoup de choses. Les jouets, les habits, les livres, les photos, les tableaux, les chevaux aussi. Tu ne m'avais pas dis que tes chevaux se faisaient vieux?

  • Oui. On pourra les remplacer par les tiens.

  • Ça me va. »

Nous continuâmes à laver le linge. Le lendemain, je monta dans la voiture avec ma tante. Pour arriver jusqu'à ma maison, il ne nous fallut que douze heures de route. Mon parrain et Antonio étaient déjà là quand nous arrivâmes. Ils m'accueillirent à bras ouverts. Mon parrain m'annonça qu'il allait vendre sa maison de sud et venir s'installer ici. « Je ne veux pas que cette maison soit vendue à n'importe qui. » me confia t'il. J'étais – bien sûr – d'accord avec lui. Antonio avait préparé des cartons pour que j'emballe toutes les affaires. Je commença par ma chambre puis celle de mes soeurs et ensuite, celle de mes frères. Il me serrait difficile de faire celle de mes parents. J'y arriva avec l'aide de Jake. Il était venu me voir. Ensuite, j'attaqua les photos et tous les souvenirs. La collection de Matthéo dans le salon, les tableaux de maman et les cahiers de dessins que Lorette et Violette avaient fait. Dans le bureau, je vida les tiroirs puis ouvrit le tiroir secret. Des photos de mon frère était dedans avec son acte de naissance et un chiffon ( sûrement son doudou ) Après deux jours de rangements, j'eus finie. C'était un soulagement. La maison paraissait vide mais je sais que mon parrain, mon cousin et sa mère vont bientôt la rendre comme avant: pleine de vie. J'entendis un hurlement de joie venant de la cuisine: mon parrain venait d'acheter une grande maison à ma tante dans son village avec l'argent de sa maison. La maison compte huit chambres avec une salle à manger, une cuisine, une lingerie, une terrasse et deux potagers. Je pourrais donc faire des plantations puis les vendre. Une nouvelle vie commençait pour nous tous. Chaque mois, mon parrain verserai une pension pour mes frères et soeurs. J'ai refusée qu'il le fasse pour moi car j'aurais de l'argent avec ma vente de légumes. Après, nous chargeâmes les paquets ou les cartons dans la camionette. Je serra mon parrain et mon cousin dans mes bras. Je n'allais pas les revoir bientôt, je le savais. Ensuite, je dis au revoir à Jake puis monta dans la camionette. Il fallait que nous soyons au village pour demain pour la vente de légumes. Une fois à la maison, tata annonça à mon oncle que nous allions déménager. Toute la famille partie en exploration de la maison. Elle était très belle. Le jour même, nous fîmes le déménagement. C'était un vrai jeu. Mais d'abord, il fallait vider la camionette pour la remplir à nouveau. Chacun choisit sa chambre. Je dormais avec mon cousin ( le plus âgé ). J'aurais préféré dormir avec ma cousine mais elle partage déjà sa chambre avec Lorette et Violette a une toute petite chambre pour elle. Les jumeaux dorment avec mon plus jeune cousin et mon oncle et ma tante n'ont plus besoin de dormir dans le salon comme avant. Je remplissais la camionette quand Tony arriva. Il me demanda à me parler. Je partis avec lui dans la forêt:

« J'ai lu ton journal.

  • Tu me crois maintenant?

  • Oui.

  • Merci. Tu ne peux pas savoir comme je t'aime.

  • Moi aussi je t'aime Tony. Mais je ne sais pas si je pourrais faire des choses avec toi car je suis en période de deuil. Mes parents sont morts il y a tout juste une semaine, je suis encore triste.

  • Je te comprend. Mais ne t'inquiète pas, je pourrais t'aider à surmonter ton chagrin. Mon frère est mort quand il avait trois ans.

  • Oh mon dieu! Je suis désolé.

  • Un cheval l'a tué.

  • C'est triste.

  • Oui. J'étais encore jeune. C'est arrivé il y a quelques années quand j'avais neuf ans.

  • Tu ne voudrais pas que l'on parle d'autre chose?

  • Si. Tu veux sortir avec moi?

  • Tony. Je t'ai déjà expliqué. Essaye de comprendre.

  • Je comprend. Je comprend que tu ne m'aimes pas.

  • Si je t'aime.

  • Embrasse – moi.

  • Tony!

  • Tu préfères que je le fasses?

  • »

Tony me plaqua contre un rocher et s'approcha de moi doucement. Ses lèvres se posèrent sur les miennes et je m'abandonna à son baiser. C'était tellement bien que je ne voulais pas que ça s'arrête. Pourtant, Tony s'écarta pour voir si ça m'avait plus. Je partis tout de suite après car je devais faire la cuisine pour le repas. Nous étions une quinzaine d'adolescentes à nous occuper du repas. Ce soir, c'était une salade de pommes de terres avec du cerf. Quand je passe devant Tony, il posa sa main sur la mienne. Je l'a retire vite pour que personne ne se rend compte de rien mais plusieurs garçons du village n'ont pas loupés cette scène et chuchote déjà entre eux. Je me sens bizarre. Après le repas, l'un des garçons vient me voir et me demande si je sors avec Tony. Je ne répond pas et part faire la vaisselle avec les autres filles.

Aujourd'hui, c'est jour de marché. J'y suis depuis 7h30. Mon stand est déjà prêt. Les premiers clients arrivent. À 12h, j'ai vendue six cagettes de légumes, trois de fruits et j'avais un bon paquet d'argent. Je remballe tout et pars. Mon oncle vient me chercher. J'ai inscrit mes petites soeurs à la crèche. C'est trois dollars la journée. Quand ma tata va laver le linge, je l'accompagne. Il y a beaucoup de mamans avec leurs bébés ou leurs enfants. Je les prend avec moi et sur l'herbe, nous faisions des jeux. La prochaine fois, nous lirons des histoires. Les mamans sont très contentes de moi. À la fin, il y a en a quelques – unes qui m'ont donné une petite pièce pour me remercier. Quand nous sommes rentrés au village, nous avons croisés Tony. Là, quelque chose m'a choquée: il était la description parfaite de mes parents. Les mêmes yeux, les mêmes cheveux. En plus, il me ressemblait. Je l'emmena dans un endroit secret -connu de moi seul – et lui demanda si avant qu'il soit au village, où il avait été. « Dans une famille de bourgeois. » me répondit t – il. C'était sûrement lui mon frère mais je ne voulais pas y croire. Car si Tony était mon frère, notre histoire d'amour serait détruite à jamais. Je sentis quelque chose me bruler la main droite et la regarda. Dessus, il y avait écrit en or

« c'est lui! » Je regarda Tony et tomba dans les pommes. Quand je me réveilla, ma tête était sur les genoux de Tony. Il me regarda et me sourit. Je me releva doucement et posa son dos contre son torse. Je me souviens de ce qui m'avait m 'évanouir. Tony se pencha vers moi et m'embrassa. Je le repoussa. Il me regarda avec des yeux étonnés. Je lui dis:

« Si je t'ai repoussée, c'est parce que je ne peux plus t'aimer.

  • Pourquoi?

  • C'est compliqué...

  • Tu aimes Jake?

  • Pardon?

  • Tu aimes Jake?

  • Non! C'est autre chose.

  • Quoi?

  • Mes parents m'ont dit que j'avais un frère qu'il avait abandonné à la naissance.

  • Et?

  • Tu es ce frère.

  • Mais ma maman et mon frère?

  • Tu fais parti de notre famille Tony.

  • Non, je ne veux pas.

  • Pourquoi?

  • Parce que si je deviens ton frère, on ne pourra plus s'aimer.

  • Je sais. Ça me rend aussi triste mais c'est comme ça.

Tony était très énervé. Il frappa le rocher avec son poing et se blessa. Je m'approcha mais il m'arrêta d'un geste de la main. Il défoula sur tout ce qu'il trouvait. Après quelques minutes, il s'arrêta et me regarda. Je tremblais de peur: je ne voulais pas qu'il me fasse du mal. Je m'approcha une nouvelle fois de lui et lui prit sa main ensanglantée dans la mienne. Dans ma sacoche, j'avais un peu de coton. Je pris de l'eau dans le lavoir et nettoya la blessure. Ensuite, je le ramena au village et alla voir sa mère dans les cuisines. Je lui expliqua qu'il s'était blessé en se cognant à un rocher ( je ne lui parla pas de la discution que Tony et moi avions eus ). Celle – ci le serra contre elle mais ( à mon grand étonnement ), Tony l'a repoussa:

« Tu n'es pas ma mère.

  • Pardon?

  • Tu n'es pas ma mère. Je fais parti de la famille de Lyra.

  • Il faut qu'on parle Tony. Lyra, tu peux aller chercher son père s'il te plait?

  • Oui. »

Je courus jusqu'à la taverne. Le père de Tony y travaille. Quand il apprit ce qui venait de ce passé ( plusieurs personnes avaient entendus notre conversation ), il voulut rentrer chez lui sur le champ. Un de ces amis proposa de lui prêter son cheval pour aller plus vite mais il n'accepta pas. Il ne savait pas monter à cheval. Je décida que nous irons à deux sur le cheval et que c'est moi qui le guiderais. Quand je partis au galop, il poussa un cri de peur. Je me retins d'éclater de rire. Une fois devant sa maison, il me remercia et je partis en laissant le cheval attaché devant la maison. J'étais toute chamboulée. Quand j'entra dans la maison, ma tante était en train de faire à manger. Je m'assis sur une chaise et lui dit:

« J'ai retrouvée mon frère.

  • Ton frère?

  • Oui, je l'ai retrouvée.

  • Qui est – ce?

  • Tu ferais mieux de t'asseoir.

  • Non merci, ça ira. Qui c'est?

  • C'est Tony.

  • Tony?

  • Oui. Il est la parfaite description de mes parents.

  • Tu lui as dis?

  • Oui.

  • Et comment est – ce – qu'il a réagi?

  • Il s'est énervé et à frapper tout ce qu'il trouvait. C'est comme ça qu'il s'est blessé à la main.

  • Pourquoi énervé?

  • Heu... En fait, j'ai quelque chose à te dire. Tony et moi ont...

  • Vous vous aimez?

  • Comment tu le sais?

  • J'ai bien vu les gestes qu'il avait à ton égard quand tu lui as servi à manger l'autre jour. On ne peux pas dire que vous aviez tout fait pour être discret.

  • Moi je voulais mais pas lui.

  • Ah les garçons!

  • Bref, il ne veut pas croire à cette histoire de frère car il dit que sinon, il ne pourra plus sortir avec moi.

  • Je te le confirme, c'est vrai. N'oublie pas que c'est puni d'aimer quelqu'un de sa famille.

  • Je le sais. Tu penses que l'on va être puni Tony et moi?

  • Non car personne n'est au courant pour votre relation.

  • Je ne veux pas aller en prison à cause de ça. Que ferait mes frères et soeurs sans moi?

  • Ils seraient perdus.

  • Ne t'inquiète pas, ça n'arrivera pas.

  • Je l'espère.

  • De toute façon, tu es en deuil et on ne mets pas quelqu'un qui est en deuil en prison. C'est l'une des lois de notre village.

  • Oui mais après?

  • Arrête de te tracasser, dit ma tante en posant ses mains sur les épaules, je ne laisserais personne mettre quelqu'un de ma famille en prison. Surtout pour une simple histoire d'amour.

  • Tu sais, Lorette et Violette sont si jeunes. Elles ont déjà perdues leurs parents. C'est à moi de veiller sur elles. Je l'ai promis à papa et à maman. Et les jumeaux aussi.

  • Je sais Lyra.

  • Ce soir, je vais aller voir papa et maman avec Tony, Lorette, Violette, Mathéo et Thibaut cette nuit à la fontaine.

  • D'accord. Je vais prévenir Lorette et les autres.

  • Bonne chance.

  • Merci, je vais en avoir besoin. »

J'allais à l'étage pour retrouver ma proche famille. Après m'avoir écouté attentivement, les questions fusèrent. Je tâcha d'y répondre le plus précisement possible bien que ce ne fut pas facile. Ensuite, je leur parla de la cérémonie qui aurait lieu cette nuit puis je leur dévoilà le prénom de notre frère.

Matthéo me demanda:

« Mais puisque c'est ton amoureux, comment est – ce – que tu vas faire?

  • Comment tu sais ça toi?

  • Je vous aies vu vous faire un bisou l'autre jour.

Tout les petits éclatèrent de rire:

  • Alors, continua Thibaut, comment tu vas faire?

  • Et bien, pour commencer, on va voir papa et maman ce soir. Ils nous aideront à prendre la bonne décision. Et puis, Tony n'est pas le seul beau garçon du village et moi, je ne suis pas la seule belle fille du village alors on pourra trouver quelqu'un d'autre pour avoir une relation amoureuse.

  • Tu es sûre que ça va aller?

  • Oui, ne t'inquiète pas. Et vous aussi, vous êtes forts. Nous devons continuer notre vie avec de bonnes et de mauvaises nouvelles.

  • Ben j'espère que la prochaine sera bonne.

  • Moi aussi Lorette, moi aussi. Je voulais vous prévenir que papa et maman ne sont plus comme avant, comme quand ils étaient vivants. Maintenant, ils sont blancs de la tête au pied mais ils sont toujours très beaux.

  • Est – ce – que papa et maman veulent nous voir?

  • Oui Violette. Ils m'ont demandés de vous rassembler quand j'aurais retrouvée notre frère. Le vrai prénom de Tony est Alexander.

  • Mais pourquoi n'a t'il pas vécu avec nous?

  • Quand il est né, papa et maman n'avait pas assez d'argent pour l'élever.

  • Et ils en avaient assez pour toi?

  • Non mais ils ont promis de n'abandonner aucun autre enfant qu'ils mettraient au monde. En fait, je crois que Tony et moi sommes jumeaux.

  • Qu'est – ce – qui te fait penser ça?

  • Est – ce – que tu as déjà vu deux bébés de la même famille naître dans la même année? C'est impossible.

  • C'est pas faux.

  • Si vous voulez faire des dessins pour papa et maman, il faut les faire maintenant.

  • C'est parti. »

Pendant que mes frères et soeurs font leurs dessins, j'allais chez le marchand de journaux pour acheter un kit de peinture, deux tableaux, une palette et des pinceaux. Je voulais dessiner mes frères et soeurs. Après qu'ils eut finis leurs dessin, je les emmena se changer. Il fallait qu'ils soient tous très beaux. Je mis une robe de mariage aux filles et un beau pantalon avec un sous pull et une salopette pour les garçons. Ensuite, je les coiffa tous et fit une coiffure aux filles. Après une demi – heure, ils furent près. Je les fis asseoir sur un banc et commença à les peindre. Une fois fini, je leur montra mon oeuvre. Pour le deuxième cadre, j'allais voir Tony et un ami nous dessina. Toute la famille est au complet maintenant. Mon frère s'est calmé depuis avant. Une fois le dessin fini, Tony me serra dans ses bras et me murmura:

« Lyra, je suis désolé de t'avoir fait peur avant.

  • Ce n'est rien.

  • Tu es sûre?

  • Oui, ne t'inquiète pas.

  • Est – ce – que Tony est mon vrai prénom?

  • Non tu t'appelles Alexander.

  • Ouah le prénom! J'adore!

  • Vraiment?

  • Oui! Mais comment ça se fait que j'ai été séparé de vous?

  • En fait, toi et moi, nous sommes jumeaux et à notre naissance, nos parents n'avaient pas assez d'argent pour nous élever tout les deux alors ils t'ont abandonner.

  • Pourquoi moi?

  • Je ne sais pas. Tu pourras leur demander ce soir.

  • Ce soir?

  • En fait, je voulais te dire que l'autre nuit, j'ai vu mes parents en fantôme. Ils m'ont donnés rendez – vous ce soir à la fontaine avec toi, Lorette, Violette et les jumeaux.

  • Moi aussi?

  • Surtout toi.

  • J'y serrais.

  • Rendez – vous à 00h ce soir à la fontaine du village. Ne soit pas en retard.

  • Promis.

  • Il faut que je te laisse. À plus tard. »

Je pris le tableau sous mon bras et rejoignit la maison de ma tante. Il fallait que je prépare à manger pour toute la famille. L'après – midi, j'allais vendre mes fruits et légumes que j'avais cultiver dans mon potager. J'y retrouva une amie de l'époque que j'avais connu il y a deux ans. Elle s'appelle Clarina. C'est le soir. J'ai conseillée à ma famille proche d'aller se coucher pour que le réveil ne soit pas trop dur à minuit. Quand à moi, je devais veiller jusqu'à là car sinon, je louperais le rendez – vous.

 

Minuit: je prend un sac à dos avec des couvertures et des châles pour que nous n'ayons pas froid et les deux tableaux et nous partons. Les jumeaux et Violette sont contents de revoir papa et maman. Lorette pique une crise car elle est fatiguée. Je l'a prend donc dans mes bras. Quand j'arrive, Tony est déjà là. Nous nous asseyons au bord de la fontaine. Nos parents arrivent. Violette veut les serrer dans mes bras mais je l'en empêche. Je ne voudrais pas qu'elle soit déçue car elle ne peut pas les sentir. Mon père prend la parole:

« Merci à tous d'être venus malgré l'heure tardive. Je sais que ce moment est difficile pour vous tous et en particulier pour toi, Lyra, car tu as perdue tes parents et ton amoureux.

  • Comment tu le sais?

  • Je veille sur toi ma fille. Nous veillons tout les deux sur toi.

  • Je ne m'en était même pas aperçue.

  • C'est normal. En journée, nous ne sommes pas visibles.

  • Bref, nous allons parler de quelque chose qui est très important. C'est une vieille histore.

  • Quand j'ai rencontrée votre mère, commença mon père, j'étais très amoureux d'elle. Nous avions tout juste vingt ans. C'était jeune, j'en conviens mais quand le grand amour est là, il ne faut pas le rater. Ta mère était dans une famille riche de paysan alors que nous étions pauvres et que c'était moi qui du rapporter l'argent à la maison pour toutes ses bouches à nourrir quand mon père mourut. J'avais sept frères et soeurs. J'avais tout juste 17 ans. À la mort de mon père, ta mère est moi, nous nous sommes rapprochés. Je l'ai demandée en mariage et elle a acceptée. Nos parents étaient contre car nos familles ne s'entendaient pas. C'est pour ça que lorsque nous avons eus notre premier enfant, nos parents ne nous ont pas donnés d'argent. Ce fils, c'est toi, Alexander.

  • J'ai été malheureuse de t'avoir abandonné à un tel point que j'ai eu envie de mettre fin à mes jours. Après avoir eu Lyra et les jumeaux, nous avions voulus te récupérer. Mais tes parents d'adoptions ne voulaient pas. Après, pour t'oublier, nous avions voulus deux filles: Lorette et Violette. Notre bonheur était complet mais tu manquais quand même.

  • Tu veux venir habiter avec nous?

  • Je ne sais pas car l'amour que j'ai pour Lyra sera détruit si je deviens légalement votre frère.

  • Tony n'existe plus. Tu es Alexander. Et tu ne peux pas aimer ta soeur. Alors, si tu as envie de l'aimer et si c'est réciproque, tu n'auras qu'à te changer en Tony pour l'instant d'un baiser.

  • Je peux vraiment?

  • À condition que vous soyez discrets.

  • Je peux devenir Tony?

  • C'est toi qui voit. »

Tony s'approcha de moi et m'embrassa. Il m'avait manqué. Ça faisait si longtemps que je ne l'avais pas vu de cette façon. Jusqu'à maintenant, je l'avais vu comme un ami puis comme un frère mais là, c'est comme un ami que je voulais le voir. J'ai offert les tableaux peints à mes parents. Je sais qu'ils ne nous oublieront pas mais c'est juste pour un souvenir avant qu'ils ne passent de l'autre côté. Je les vois redevenir humais. À un moment, j'ai cru qu'ils n'étaient pas morts mais j'allais bientôt déchanter. Ils se sont matérialisés pour pouvoir nous embrasser et nous serrer dans leurs bras. Violette a été la première dans les bras de mes parents et les autres ont suivis. Maman m'a passée un médaillon autour du cou. Je serra mes frères ( dont Alexander ) et soeurs dans mes bras. Le temps que je me retourne pour faire un dernier au revoir à mes parents, ils avaient disparus. Alors, je souris et serra ma famille contre moi. Une nouvelle vie avec un nouveau frère allait commencer.

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